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Une priere étonnante

calendrier bonne semence

March 26, 2021 • Célie

Je te demanderai deux choses… : Éloigne de moi la vanité et la parole de mensonge ; ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m’est nécessaire, de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie et ne dise : Qui est l’Éternel ?
Proverbes 30. 7-9

Une prière étonnante

“Mieux vaut être riche et bien-portant, que pauvre et malade”, dit-on. Qui contestera le fait que la vie sur terre est plus facile pour les riches et les bien-portants que pour les pauvres et les malades ? Pourtant les Proverbes nous rapportent la prière d’Agur, une prière qui contraste avec ce principe. Il se présente comme “plus stupide que personne”, n’ayant pas “l’intelligence d’un homme” (Proverbes 30. 2, 3). Mais il demande à Dieu de lui donner, tant qu’il est en vie, deux choses auxquelles il tient beaucoup.

- La première n’est pas une bonne santé, mais : “Éloigne de moi la vanité et la parole de mensonge”. Il sent le besoin que Dieu le garde du mal, car il se méfie de lui-même. Et cet homme, qui se sent “stupide et sans intelligence”, a compris que “la crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence” (Job 28. 28).

- La deuxième n’est pas la richesse. Il demande : “Ne me donne ni pauvreté ni richesse”. Il craint que la pauvreté ne l’amène à maudire Dieu, et la richesse, à l’oublier…

Le monde qui nous entoure ne confirme-t-il pas qu’Agur a raison ? Bien des pauvres rendent Dieu responsable de leur état, et bien des riches vivent sans lui… Par sa prière, Agur montre qu’il possède des valeurs plus sûres que celles qui régissent la vie de nos sociétés. Il a Dieu pour référence, il apprécie tout par rapport à lui. Voilà ce qui rend cet homme admirablement sage et intelligent, son âme est en bonne santé et il est “riche quant à Dieu” (Luc 12. 21).

La communion : demeurer près du Siegneur

April 16, 2021 • Célie

(Jésus dit :) Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. Jean 14. 23 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour. Jean 15. 9 La communion : demeurer près du Seigneur (3) : Jean 1. 35-39 : Deux disciples suivent Jésus. Il se retourne et leur demande : “Que cherchez-vous ?” Ils lui disent : “Où demeures-tu ?” et Jésus les invite à venir près de lui. Ces deux disciples voulaient la compagnie du Seigneur pour pouvoir l’entendre, le questionner et bénéficier de son intimité. Luc 19. 2-6 : Zachée, lui aussi, voulait connaître Jésus, il cherchait à savoir “qui il était”. Il est alors monté sur un arbre au bord du chemin, et il a vu Jésus arriver. Mais surtout, il l’a entendu lui dire : “Zachée, descends vite, car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison”. Aussitôt, il a reçu Jésus chez lui, avec joie. Pour nous, chrétiens, la communion avec le Seigneur, c’est effectivement “demeurer avec lui”. Ainsi nous pouvons nous tenir par la foi près de lui, en le priant et en lisant sa Parole. Nous pouvons aussi rechercher la compagnie des croyants, lors de réunions chrétiennes, là où le Seigneur a promis sa présence (Matthieu 18. 20). Mais le Seigneur est aussi avec nous, là où nous sommes, dans toutes nos situations. Il a dit : “Moi je suis avec vous tous les jours” (Matthieu 28. 20). Son Esprit nous fait éprouver sa présence, quand nous vivons en obéissant à sa Parole, quand nous “gardons” sa Parole. Sur la terre, le Seigneur faisait la volonté de son Père et restait toujours conscient de son amour. Il nous invite à faire de même. Ainsi notre joie pourra être “complète” (Jean 15. 10, 11), notre vie reflétera quelque chose de ses caractères, et Dieu en sera honoré.

Si eloigné et pourtant si proche

April 15, 2021 • Célie

… Pour qu’ils cherchent Dieu, en s’efforçant si possible de le toucher comme à tâtons et de le trouver, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Actes 17. 27 Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Philippiens 4. 5 Si éloignées et pourtant si proches : Dans le détroit de Béring, près du pôle Nord, se trouvent deux îles : la grande Diomède appartient à la Russie, et la petite Diomède aux USA. La ligne de changement de date passe entre les deux. Quand il est lundi côté américain, il est déjà mardi côté russe ! Ces deux îles ne sont pourtant distantes l’une de l’autre que de quatre kilomètres. Si éloignées et cependant si proches ! N’est-ce pas souvent ce que nous vivons avec Dieu ? Il nous semble si lointain, et pourtant il est tout proche. “Dieu n’est pas loin de chacun de nous”, disait l’apôtre Paul aux Athéniens. Dieu était proche d’eux, mais ils ne le connaissaient pas. Ils lui avaient même érigé un autel dédié “au dieu inconnu”. Ce qui peut-être nous empêche le plus de nous approcher de Dieu, ce sont nos a priori, nos idées erronées. Si nous pensons que Dieu est exigeant, ou insensible, nous resterons loin de lui. Mais si nous nous ouvrons à son amour, nous nous rapprocherons de lui. Par sa venue, Jésus nous a révélé que Dieu veut être tout proche de nous et pardonner nos fautes, même celles qui sont inavouables. Jésus a payé le prix fort pour cela. “Vous avez été approchés par le sang du Christ”, est-il écrit (Éphésiens 2. 13). Allons-nous rester loin de Dieu ou souhaitons-nous nous approcher de lui ? Ne craignons pas d’être repoussés, croyons à son pardon, à son amour. Allons vers Dieu chaque jour… car chaque jour il a quelque chose à nous pardonner, à nous donner, ou tout simplement à nous dire. Venons à lui chaque jour par la prière.

Le retour de Jesus

April 14, 2021 • Célie

Être avec Christ… c’est, de beaucoup, meilleur. Philippiens 1. 23 Nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thessaloniciens 4. 17 Le retour de Christ : Tout croyant qui connaît son Dieu et vit avec lui, a le profond désir de le rencontrer. La Bible relève plusieurs témoignages qui nous encouragent et nous interpellent. “Mon âme désire, et même elle languit après les parvis de l’Éternel” (Psaume 84. 2). “Mon âme crie après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand viendrai-je… devant Dieu ?” (Psaume 42. 1, 2). Il a été accordé à Étienne, lors de son martyre, de voir déjà dans le ciel Jésus dans la gloire (Actes 7. 55), Paul souhaitait être avec Christ (verset du jour). Pour les chrétiens qui ont mis leur espérance et leur foi en Jésus, la Parole de Dieu évoque le moment du retour du Seigneur pour enlever les siens : “Si je m’en vais… je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi” (Jean 14. 3). Ce moment semble tout proche : “Oui, je viens bientôt” (Apocalypse 22. 20). Ce sera un fait exceptionnel et miraculeux : “Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés : en un instant, en un clin d’oeil…, les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés” (1 Corinthiens 15. 51, 52). Cette attente patiente de l’âme qui sait qu’elle est comme dans une habitation provisoire, peut-être pour très peu de temps, fait-elle partie de notre vie ? Ne donne-t-elle pas un peu de courage à ceux qui souffrent d’un handicap ? Si nous étions remplis du désir de rencontrer le Seigneur qui a donné sa vie pour nous, notre vie lui serait consacrée. Lui voudrait pouvoir dire à chacun : “Tu as été fidèle…, entre dans la joie de ton maître” (Matthieu 25. 21).