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28 Novembre, La croix de Christ,

Le bienfait du dénuement.

November 28, 2020 • Moïse

La Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu éveille fréquemment une ardente aspiration mais en même temps une profonde répulsion, parce que le message qu'elle nous apporte nous irrite. L'homme est fier de pouvoir donner tant et plus ; mais recevoir comme un mendiant, c'est autre chose. "Je donnerai ma vie comme martyr s'il le faut, je me dévouerai tout entier, je ferai n'importe quoi, mais ne m'humiliez pas en me mettant sur le même pied que le plus grand des pécheurs qui n'a qu'à accepter le don du salut par Jésus-Christ."

Il faut que nous comprenions que nous ne pouvons rien mériter ou obtenir de Dieu par nos efforts. Il faut le recevoir comme un cadeau gratuit, ou bien nous en passer. Le plus grand bienfait spirituel, c'est de reconnaître notre dénuement. Jusqu'à ce que nous en arrivions là, le Seigneur ne peut rien pour nous. Il ne peut intervenir tant que nous croyons pouvoir nous suffire à nous-mêmes. C'est par la porte du dénuement que nous entrons dans son Royaume. Tant que nous croyons être riches, tant que nous possédons quelque capital d'orgueil, quelque indépendance, Dieu ne peut rien pour nous. C'est seulement lorsque nous avons faim de vie spirituelle, que nous recevons le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit nous communique comme un don la nature divine ; il fait vivre en nous la vie puissante de Jésus, qui, pénétrant notre âme, nous élève jusqu'à sa hauteur, dans le royaume de Jésus (Jean 3:5).

29 novembre, La croix de Christ,

November 29, 2020 • Moïse

Les mouvements piétistes d'aujourd'hui n'ont plus rien de la rude réalité du Nouveau Testament. La mort de Jésus-Christ n'a pour eux rien d'indispensable ; tout ce qu'ils recherchent, c'est une atmosphère pieuse, de prière et de dévotion. Cette conception de l'expérience religieuse n'a rien de surnaturel ni de miraculeux et n'a rien de commun avec les souffrances de Jésus ; elle n'est pas marquée du sang de l'Agneau et ne porte pas le sceau du Saint-Esprit. Elle ne laisse pas cette empreinte, qui fait dire aux hommes : "C'est bien l'oeuvre du Dieu Tout-Puissant." Or c'est cela, et cela seul, que nous révèle le Nouveau Testament. L'expérience chrétienne normale, selon le Nouveau Testament, c'est l'attachement personnel, exclusif, à la personne de Jésus-Christ. Toute autre forme d'expérience chrétienne, ou prétendue telle, détachée de la personne de Jésus n'a de chrétien que le nom. Il n'y a point de régénération, ni de nouvelle naissance et point d'entrée dans le Royaume de Christ, si ce n'est la pensée que Jésus est notre Modèle. Dans le Nouveau Testament, Jésus est le Sauveur bien avant d'être le Modèle. Aujourd'hui, il est simplement le fondateur d'une religion, un type de perfection. S'il est bien cela, il est pourtant infiniment plus ! Il est le salut lui-même. Il est la Bonne Nouvelle de Dieu. Jésus promet : "Quand lui, l'Esprit de vérité, sera venu... il me glorifiera." Quand je crois à la Révélation contenue dans le Nouveau Testament, je reçois de Dieu le don du Saint-Esprit qui réalise en moi ce que Jésus a dit et mis en oeuvre, pour moi, sur la croix.

27 novembre, La croix de Christ,

November 27, 2020 • Moïse

Concentrer ma pensée sur la Croix du Christ, ce n'est pas devenir un de ces piétistes préoccupés uniquement de leur propre sainteté. C'est au contraire me préoccuper toujours davantage de la cause de Christ. Le Seigneur n'a été ni un reclus, ni un ascète. Il ne s'est pas coupé de la société mais, intérieurement, il en était détaché. Sans être distant, il vivait néanmoins dans une autre sphère. Son mode de vie était celui de chacun, aussi les gens religieux de son temps l'appelaient-ils mangeur et buveur. Cependant rien n'a pu faire obstacle à l'entière consécration de son énergie spirituelle. Une contrefaçon de la consécration consiste à chercher à mettre en réserve de l'énergie spirituelle, dans le but de s'en servir plus tard, mais c'est là une erreur fatale. Pour un grand nombre de chrétiens, le Saint-Esprit les a affranchis de leur pêché, mais il n'y a chez eux ni libération, ni épanouissement. Le genre de vie religieuse que nous rencontrons si souvent aujourd'hui n'a rien de commun avec la robuste sainteté de Jésus-Christ. "Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal." Nous devons vivre dans le monde, sans lui appartenir. Employons notre énergie spirituelle au service de Dieu et de notre prochain. La consécration c'est notre part, la sanctification, c'est l'affaire de Dieu, préoccupons-nous donc en premier lieu des intérêts de Dieu. Lorsque se pose à nous un problème difficile, demandons-nous ce qui peut promouvoir la cause de Jésus-Christ.

26 Novembre, La croix de Christ,

November 25, 2020 • Moïse

Loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ. (Galates 6:14) Si vous voulez posséder toute l'énergie que Dieu peut donner à un être mortel et qui est la vie même de Jésus ressuscité, alors méditez sur la tragédie de la Croix. Cessez de vous appesantir sur les hauts et les bas de votre vie spirituelle ; contemplez simplement le drame de Golgotha, et aussitôt vous serez envahi par l'énergie de Dieu. "Regardez à moi", concentrez votre attention sur la source, et la force divine jaillira pour vous. Concentrons-nous sur ce qui est essentiel ! La croix produit en nous le salut, la sanctification, la guérison, mais ce n'est pas cela que nous devons prêcher. Nous devons prêcher Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Proclamer la mort de Jésus sur la Croix produira tout son effet. Centrez sur lui tout votre message, et même si vos auditeurs paraissent ne pas vous écouter, ils ne seront plus jamais les mêmes. Si j'expose mes pensées personnelles, elles n'ont pas plus d'importance pour vous que les vôtres n'en ont pour moi. Mais si je vous annonce la vérité de Dieu, vous désirez l'entendre encore, et moi aussi. Il faut concentrer notre attention sur la source même de l'énergie spirituelle, la Croix, rester en contact avec elle, et toute la puissance qu'elle contient sera libérée. Dans les mouvements de réveil et les réunions de consécration, il peut arriver qu'on parle davantage des effets de la Croix que de la Croix elle-même. De nos jours, on reproche aux Églises leur faiblesse, et cette critique est justifiée. N'est-ce pas en partie parce qu'elles n'ont pas assez mis en lumière la tragédie du Calvaire, et la portée de la Rédemption ?